Impressions laotiennes
jeudi 22 octobre 2009, par Nous 2
Budget
Budget total | nombre de jours | Par jour |
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Par jour / par personne | | 723 euros | 22 jours | 32,85 euros | 16,43 euros |
On a été totalement dans nos prévisions voire un peu en dessous.
MELY
Le démarrage a été bien laborieux ; il faut dire que je préférais rester en Thaïlande jusqu’à la venue d’Agnès au Laos et que faute d’extension de visa (trop coûteux), on a pris le chemin du Laos un peu maussades. Je voulais initiallement passer par le sud mais Julien n’était pas très tenté, on est donc rentrer par le centre où nous allions séjourner avec Agnès. Il a fallu trouver un point de chute où ne nous séjournerions pas avec elle et qui ne soit pas trop éloigné vu la galère des transports publics laotiens et l’état des routes ; nous nous sommes donc retrouvés à Vang Vieng. Et là... l’ennui total, entrecoupée de qques activités sympas mais majoritairement à rythme d’une grande langueur, cette semaine a été dure à gérer pour moi. Mais le sourire, la gentillesse, la chaleur et le charme des Laotiens a eu tôt fait d’opérer. Dès l’arrivée d’Agnès, la magie a opéré. La beauté des paysages, l’atmosphères et la diversité des Wat m’ont procuré une sensation de bien être, de plénitude et de zenitude. Mais c’est incontestablement d’avoir pu assister au Pi-Mai (nouvel an lao) et de le célébrer avec les locaux qui nous a offert le plus d’émotions de ce voyage. Ce n’est pas le pays le plus riche culturellement ou en terme de nature, pas le pays le plus fascinant probablement mais pour autant on se plait à s’acclimater à la torpeur locale, à alterner visites des nombreux wats, échanges avec les bonzes, déjeuner en terrasse d’une cuisine raffinée, les massages excellents et les marchés locaux dont le très agréable marché de nuit de Luang Prabang. Le Laos est un pays qui n’a pas été (encore) contaminé par le capitalisme et la course à la réussite de certains de ses voisins notamment la Chine qui tente d’investir le Laos pour s’en servir de voie vers la Thaïlande ; et on espère que ça va durer.
En plus Agnès la maman de Julien nous y a rejoint et ça a été l’occasion de vivre pour la première fois en prêt 7 ans, un bout de chemin rien que tous les 3 et quel bout de chemin !
JULIEN
Le Laos m’aura fait mouiller les yeux au moment de le quitter.
Ca aura été le pays où ma mère nous a rejoints, sa première fois en Asie et toute seule et les premières « vacances » avec elle depuis ... longtemps.
Et surtout pour les sourires des Laotiens et l’ambiance qui flotte dans ce pays où les gens ne connaissent pas le stress. Où tout est simple, où l’on sourit, où l’on prend le temps de parler et celui de regarder le temps passer tout simplement. J’ai discuté avec des laotiens de plusieurs âges et leur philosophie est la même : VIVRE. La nature est généreuse, donc la nourriture ne manque pas spécialement, le travail permet de gagner un peu d’argent, mais ils ne veulent surtout pas devenir esclave de leur travail ou même de la consommation. Je vous le dis comme ça pour que vous compreniez mais eux ne l’exprimerons pas comme ca, car il n’ont pas conscience que l’on peut être « esclave » du travail ou de la consommation, pour eux la vie ce n’est pas ça.
Le Laos aura été une vraie révélation et un énormissime coup de cœur pour moi !!!
Et aussi une vraie pause dans ce tour du monde, on avait du temps à perdre, et du coup on glandait plus mais du coup aussi on regardait beaucoup plus les gens (surtout qu’ils sont tellement gentils) et j’ai une vraie sensation d’avoir découvert les Laotiens plus que le Laos car au final on a fait une trés petite partie du pays.
Aprés je me dois de citer le Pi-Mai !!! moment magique ou l’on prend encore plus pleinement conscience de la gentillesse insouciante des Laotiens. C’est plusieurs jours de fêtes ou l’eau comme la biere coule a flot. Tout cela sans aucun mauvais esprit ou quelques violences que ce soit. Alors que la même fête partout ailleurs partirait vite dans le n’importe quoi.
On aura eu une vraie interaction avec ce pays (comme en Chine ou au Cambodge) sensation de vraie immersion dans une autre culture, d’autres paysages, d’autres pratiques de vie ...
Y retourner sans aucun doute, visiter le sud, aller plus dans le nord et revivre un magique Pi Mai.