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Banteay Kdei - Preah Khan - Banteay Srey

Banteay Kdei - Preah Khan - Banteay Srey

samedi 14 mars 2009, par Mély


Banteay Kdei

1er jour 3éme temple et 5e jour 2e temple (fin XII – XIIIe siecle).

De style Bayon, cet imposant monastere bouddhique rappelle sous certains aspects Ta Phrom ou Preah Khan notamment au niveau du plan en lui-meme : un sanctuaire central de peu d’importance et des enceintes á galeries compactes tout cela au cœur d’une enceinte extérieure beaucoup plus vaste ; mais sa taille le rend plus facile á visiter.

Il conserve néanmoins l’esprit de confusion qui régnait sur les œuvres du roi Jayavarman VII et se distingue par la finesse de ses ornements, sculptures et linteaux particuliérment bien conservés. La salle de danse avec ses ‘apsaras’ (jeunes filles célestes) dansant sculptées sur des colonnes tout comme les ‘devatas’ le long des murs sont absolument magnifiques J’ai beaucoup apprécié ce temple qui se termine á l’est par Srah Srang et son agréable plan d’eau.

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Preah Khan

2éme jour, 2éme temple (fin XII – XIIIe siecle).

Egalement de style Bayon, appartenant á l’un des plus importants projets du début du régne de Jayavarman VII, Preah Khan était bien plus qu’un simple temple : avec + de 1000 professeurs, c’était aussi une université bouddhique dans une ville considérable.

Ce temple a été consacré au souvenir du pére du roi, Dharanindravarman comme l’atteste la sculpture principale la bodhisattva á l’éfigie du pére. Sur le mur oriental, deux gerudas (divinité á tete d’oiseau et un corps mi-homme mi-lion) accueillent le visiteur. Un certain nombre de sculptures ont été détruites ou endommagées mais il reste de sublimes devatas, frises d’apsaras que nous ne nous lassons pas d’admirer.

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Banteay Srey

3éme jour, 2éme temple (2e moitié Xe siecle).

Considéré par beaucoup comme le joyau de l’art angkorien, ce temple hindou éloigné des autres d’une 20aine de km fut dédié á Shiva. Chose rare, il ne fut pas commandé par un roi mais un brahmane. De surprenante petite taille vu les qualificatifs dont il est souvent affublé, il n’en reste pas moins fascinant par la décoration de la quasi intégralité de sa surface, chose trés exceptionnelle. Taillé dans une pierre rosée, il posséde des sculptures d’une finesse exceptionnelle dont des femmes gracieuses vetues de jupes traditionnelles et tenant á la main des fleurs de lotus, ce qui n’est pas étonnant quand on sait que son nom signifie “citadelle de la beauté”.

Remarquablement conservé, il comporte également des statues en trois dimensions particuliérment fascinantes et d’extraordinaires scénes du Ramayana (épopée de triomphe du bien sur le mal dans laquelle Vishnou prend la forme de Rama) qui ornent les frontons.