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D´Arequipa a Puno, le point de vue des “gringos”…

D´Arequipa a Puno, le point de vue des “gringos”…

les 12 et 13 juillet

mardi 21 juillet 2009


Raph

Apres Arequipa et le canyon de Colca, nous voila en route vers une nouvelle experience, Puno, qui ne manquera pas de rebondissements.

Nous avions reserve depuis le 6 juillet , (memorable journee pour votre serviteur)

nos “bolletos” de bus par l´intermediaire de la renommee compagnie “Ormeno”. Nous ne savions pas encore a quoi ce fait anodin allait aboutir.

En effet, le jour du depart venu, nous nous presentons le matin, 10h, au guichet d´”Ormeno” pour prendre place dans notre maginifique bus en direction de Puno. Quelle ne fut pas notre surprise d´apprendre de la bouche de Verónica, aussi sympathique qu´un jaguar au reveil, que nos places reservees depuis 6 jours ne l´étaient plus et que le depart s´avererait plus difficile que prevu.

Pendant ce temps, nos petits amis peruviens passaient allegrement devant nous avec un grand sourire pour se diriger vers un bus qui soi disant ne partait pas pour Puno.

Apres moultes discours de Mely et de moi-meme, nous comprimes enfin que nous etions en train de nous faire “entuber” et ce pour rester poli…

Un chauffeur nous explique en “spanglais” que le bus prevu etait en panne et que le bus de remplacement etait plus petit. Toutefois, nos petits amis peruviens aux habits colores continuaient de passer tout sourire devant nous, alors meme que nous etions premiers au guichet. Notre patience atteignit alors ses limites et nous commencames a demander des explications a notre bien aimee, Veronica.

Nous avons rapidement compris que tous les peruviens passaient devant nous dans le “petit” bus en direction de Puno, en bref, une veritable difference de traitement entre locaux et etrangers.

Le ton monta et Mely se fit traiter de “gringos” par notre fantastique hotesse de luxe qui tenta de nous dechirer nos reservations. Une bagarre manqua de peu d´eclater.

Apres avoir fait appel a un agent de gare qui se trouvait la, je lui fis part de toute notre colere devant le manque de solution qui nous a ete propose et l´attitude de notre ”charmante” hotesse . Mon fantastique “spanglais” declina les expressions “Soy furioso” et un “look at me” tout droit pompe sur De Niro afin de montrer tout notre enervement.

Finalement après plusieurs acces de rage, nous obtenons l´assurance de monter dans un bus 45 minutes plus tard, en notre modeste qualite de gringos.

En effet, nous nous retrouvons avec une place assise pour 4 personnes, Caro, Mely et moi meme etant confine dans un modeste espace bar sur des sieges inconfortables. Curieusement, tous les peruviens qui sont arrives apres nous ont obtenu une place assise. Pour evacuer mon enervement, je commence a crier dans tout le bus pour rendre le voyage des autres aussi inconfortables que le notre… Apres quelques minutes, j´obtiens l´assurance de l´hotesse de cabine que nous serons rembourses. Mais au Perou, il semble que la parole n´ ait que peu de valeur. A notre arrivee a Puno, je fonce a l´accueil de notre compagnie, pour obtenir remboursement de nos billets. Malgre l´intervention de la police que je suis alle chercher, nous n´obtenons que 30 soles sur 120 soles de billets payes a Arequipa. Devant, mon enervement, Mely, Caro et Julien preferent mettre fin a cette affaire avec notre maigre remboursement.

Nous prenons alors un taxi pour nous diriger vers la pension connue de Mely et Julien lors de leur dernier passage, mais plus de place disponible. Julien va alors dans la pension d´a cote et nous obtenons en soiree nos chambres.

Caro, Mely et moi meme reservons notre excursion sur les iles Uros et Taquile pour un depart prevu a 6h30.

Le lendemain matin, Mely en petite forme, nous laisse aller avec Caro sur les Iles. Comme prevu et comme vous avez pu le lire dans le recit de Mely et Julien, les iles Uros ne sont plus vraiment ce qu´elles etaient dans les annees 50. En effet, depuis 1960 plus aucun Uros ne vit ici et pour cause, il n´en existe plus. Toutefois, malgre l´aspect touristique de cette premiere visite, la formation des iles et le cadre reste tout de meme incroyable de beaute et le lac tres pollue aux abords de Puno, est fantastique pres des iles.

Ensuite, notre bateau part en direction de Taquile en passant en face des montagnes enneigees de Bolivie culminant a plus de 6.400m. La vue est superbe et nous arrivons sur Taquile dans un minuscule port. L´ aspect general des iles du lac Titicaca rappelle les paysages ocres de Croatie, baignes dans un bleu marin, le tout a pres de 4.000m d´altitude.

Arrive sur Taquile, nous montons par le chemin menant a la plaza de Armas ou nous visitons la cooperative locale de tissus. De la, la vue est extraordinaire !

Pendant le dejeuner des autres explorateurs, nous profitons de la fin de l´agitation pour visiter l´ile puisque nous avions prevu de dejeuner sur le pouce, ce qui s´ avera etre une excellente solution.

Puis, apres 3h de marche, nous redescendons les 500 marches menant a l´autre minuscule port de Taquile pour prendre notre embarcation et arriver 3h30 apres a Puno. En tout, 7h de bateau sur le plus haut lac navigable du monde et 3h de marche pour notre petit periple du jour dont les photos sont encore plus parlantes que les mots…



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